Cette recherche, menée en collaboration avec Michel Péraldi, repose sur la conviction que le face à face entre classes moyennes et classes populaires est un élément de la vie sociale des cités qui perdure, et sur lequel reposent bien des parcours de mobilité sociale. En "toile de fond" de notre propos, on comprendra d’une part que cette confrontation au peuple est aussi une manière de réinventer la question ethnique urbaine ; d’autre part que la conception du changement social comme une mise en mobilité des individus et des groupes est encore aujourd’hui une représentation agissante au sein des dispositifs d’intervention sociale dans les cités.